Nom : Heu... Paynes ? ^^
Prénom : Kiaraë
Âge : 13 ans
Sexe : Féminin
Nationalité : Anglaise
Orientation : Comment savoir ? Elle est totalement associale... Peu importe, on va dire bi.
Aura : Rêve
Caractéristique Physiques : Menue, longs cheveux noirs, petits yeux bleu foncés. Elle est maigre et le peu de formes qu'elle arbore sont généralement peu mises en valeur par ses vêtements, neutres et peu voyant. Elle porte souvent ses cheveux en natte, qui lui arrive en bas des hanches (je rappelle que ses cheveux sont très longs) ou alors attachés avec une pince argentée. Elle porte au poignet un bracelet en argent torsadé ou est gravé son nom et l'emblème familial des Paynes. Elle a de longs doigts fins, très souples et incroyables quand il s'agit de jouer de la musique ou de dénouer un muscle tendu... Après tout, elle veut tout de même être chiropraticienne plus tard !
Caractéristiques Psychologiques : Du fait de son enfance tourmentée, Kiaraë est une jeune fille plutôt solitaire. Elle préfèrera satisfaire le besoin des autres avant le sien. Penser à son propre bonheur alors que quelqu'un près d'elle souffre lui est insupportable. Elle a l'habitude de recevoir les critiques et a appris a taire ses commentaire : quand on lui dit quoi faire, elle le fait et elle se tait. Manipulée toute son enfance, elle craint le jugement des autres et fera tout pour plaire, d'ou le fait que son don le plus fort soit la télépathie : elle cherche ainsi sans le vouloir a anticiper le besoin de l'autre pour mieux le satisfaire.
Dons Post-Aura : Télépathie, Illusion et Guérison.
Explications des Dons Post-Aura Elle utilise, comme cité plus haut, la Télépathie pour anticiper le besoin de l'autre. Avec l'Illusion, elle peut combler temporairement le besoin, pour lui laisser le temps de le combler elle-même. La guérison vient de son désir, ou plutôt devrais-je dire besoin à ce stade, d'aider. Sans même chercher a comprendre le phénomène, elle aura toujours le réflexe de guérir quelqu'un de blessé, ne supportant tout simplement pas l'idée même de la souffrance.
Ce que vous aimez : Le silence, aider, la solitude, la lecture, la musique.
Ce que vous n'aimez pas / Detestez :Les critiques, la douleur, la peur, la misère.
Vos Hobby, Talents, et/ou Passions : La musique, qui est pratiquement sa raison de vivre, après venir en aide aux autres. Elle est très douée en théâtre, surtout les scènes dramatiques. Elle a des mains incroyablement habiles, qui vous détendent en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire, lorsqu'elle masse.
Histoire : Elle revenait de l'école, ou elle avait encore récolté un de ses éternels 100%. Elle marchait seule, à l'écart des filles de son âge qui sortaient de l'édifice grisâtre. Le temps était à la pluie. Elle leva les yeux vers la grille du collège St-Paul. Elle soupira longuement avant de se remettre en marche vers les dortoirs, ignorant les autres jeunes filles de son âge qui allaient, elles, vers la salle commune pour une soirée d'anniversaire organisée par une certaine Mary-Jade Brighton. Elle n'avait, bien entendu, pas été invintée, alors que toutes les filles de première y seraient.
La raison était simple : Malgré son jeune âge, Kia avait été admise en 4ième. Normalement, elle aurait dû entrer en seconde une semaine plus tard, mais ses cours de vacances lui avaient permis de prendre tant d'avance sur le programme de l'année suivante que l'administration avait jugé préférable de l'inclure avec les classes supérieures.
*Pourquoi a-t'il fallu qu'ils avisent mes parents de mes résultats ?*
Son père, Joshua Paynes, lui avait envoyé une lettre stricte de félicitation. Sa mère... Et bien sa belle-mère plutôt, lui avait envoyé une longue lettre froide lui reprochant ouvertement de ne pas être normale, et d'utiliser ses 'bizzarerie' pour abuser du système de "Cette-honorable-école-dans-laquelle-ils-prennaient-la-peine-de-l'envoyer-où-des-gens-prenaient-soin-d'elle-et-de-son-éduquation-et-lui-apprenaient-les-bonnes-manière-et-qu'elle-les-remerciait-en-trichant-et-en-utilisant-ces-facultés-maudites-d'erreur-de-la-nature"(Grande respiration).
'Pourquoi ta première femme était-elle aussi anormale ?!' répétait-elle sans cesse à son mari.
Et Kia se perdait dans ses pensées, se remémorant le peu de souvenirs qu'elle avait de cette époque.
Elle avait 4 ans, et elle se balancait. Un de ses cousins, du côté de sa tante Yu, grimpait dans le grand chêne à la branche duquel pendait la balancoire. Elle riat, sa mère la poussait. Son père se joignait à leurs éclats de rire puis l'appelait pour prendre une glace.
'Avec le cornet en chocolat ? Et au caramel ?' demandait sa petite voix enfantine.
'Oui, bien sûr... Tout va bien Yuki ? Tu es toute pâle... Chérie ?'
'Maman ? Papa a raison... Maman ? MAMAN !'
Son regard vide, terne, accroché au sien. Le filet de sang coulant à la comissure de ses lèvres entrouvertes, la tache sombre dans sa chemise blanche immaculée...
'MAMAN !'
Un hurlement, une sirène, puis des voix floues, un visage, une tache rousse, du sang, un plafond blanc, puis de nouveau le noir.
Paynes ? Pour elle, ça ne voulait plus rien dire. Se remémorer son nom, c'est penser au chagrin de son père, à son changement de personnalité subit. Le grand chêne avait été coupé, la balancoire jetée aux ordures, la maison blanche repeinte en vert foncé, le jardin complètement refait. Plus aucune couleur vive ne décora les murs de la maison. Voila quels étaient les souvenirs de son enfance.
Après, ça avait été le cauchemard. Une vieille amie de son père était venue habiter avec eux. Kia avait écouvert un soir par pur hasard qu'elle avait remplacé sa mère. Elle ne pouvait pas ajouter 'dans le coeur de son père' puisqu'il semblait rester toujours froid, implacable, comme s'il avait perdu toute émotion.
Un détail attira son attention alors qu'elle arrivait près de l'entrée des dortoirs. Un homme se tenait devant, avec un colis. Il le lui tendit sans un mot avec une feuille et un stylo. Kia, oubliant momentanément son intelligence froide et rationelle, signa sans se poser de question après s'être assurée qu'elle était bien la destinataire.
Arrivée à son dortoir, elle posa le colis sur sa tablede travail et l'ouvrit. Il était vide, entièrement. Elle haussa un sourcil, signe d'agacement profond, et repoussa la boite un peu plus loin avant de se mettre à ses travaux.
Le hasard voulut qu'au même moment, la responsable du dortoir vienne vérifier le ménage de sa chambre. Rapidement, elle dressa sur la boite l'illusion d'une pile de livres scolaires pour ne pas laisser croire qu'elle laissait ses boites vides traîner un peu partout, sans savoir que c'était exactement ce qu'elle devait faire...
Avez vous lu les règlements ?: ********
